Notre conception de l’économie circulaire 

[en partenariat avec Mydiane]

L’humanité fait face à d’immenses défis, défis qu’elle a elle-même générés : changements climatiques, tensions sur les ressources, pollutions, disparition massive des espèces, accroissement des inégalités… 

Tout ce qui permet aux sociétés de fonctionner aujourd’hui est issu de ressources transformées. L’exploitation intensive de ces ressources (combustibles fossiles, biomasse, métaux, eau douce, sols…) implique des difficultés croissantes d’accès aux matières premières pour tous, mais aussi et surtout leur forte dégradation. 

Dans un contexte d’accélération exponentielle des activités humaines, nous avons multiplié par trois les extractions de ressources en 50 ans (à l’échelle mondiale). Si l’humanité poursuit ce rythme de développement, nous devrions encore doubler ces extractions d’ici 2050 pour fournir aux neuf à dix milliards d’individus des logements, de la mobilité, de la nourriture, de l'énergie et de l'eau. Ce qui n’est pas tenable. Il est donc urgent de faire mieux avec moins. 

Nous considérons l’économie circulaire comme une réponse pragmatique, globale et systémique, à l’ensemble des enjeux planétaires liés à la surconsommation de ressources. La finalité de l’économie circulaire est donc de rendre les activités humaines compatibles avec le fonctionnement de la biosphère. 

Pour atteindre cet objectif ambitieux, il faut une approche holistique. En amont, il est urgent de réduire la ponction des ressources en respectant leurs taux de renouvellement naturel. En aval, l’impératif est de limiter les effets négatifs de nos consommations sur les écosystèmes, avec l’espoir de restaurer ce qui peut encore l’être.

Concrètement, qu’est-ce que cela signifie à échelle locale ? Pourquoi l’économie circulaire fait-elle sens dans le quotidien des territoires, des collectivités, et des entreprises ? 

Elle fait sens tout d’abord, parce que les tensions globales sur les ressources naturelles ont des échos directs sur leur lieu d’utilisation : le territoire.

La rareté des ressources n’est pas qu’une question de pénurie. Dans des contextes de grande inégalité, il s’agit aussi de traiter leur accès et leur répartition. Les aspects à prendre en compte ne sont pas uniquement physiques ou économiques, mais aussi sociaux, organisationnels et politiques. Ces enjeux ont été confirmés par la crise mondiale dans laquelle nous a plongés le coronavirus, qui montre à la fois l’ampleur des interdépendances, la fragilité de chaînes de valeurs distendues à échelle planétaire, et l’urgence d’une relocalisation des outils de productions liées aux besoins fondamentaux que sont - entre-autres- se nourrir et se soigner. Cette démarche est pleinement intégrée dans l’approche systémique (soucieuse de vos ressources et de vos objectifs globaux) que propose Colibree.

Car si la Terre est une sphère, notre monde, lui, n’a rien de circulaire … il est même évident qu’il ne tourne pas très rond !

La mission de Colibree est donc de tendre vers la circularité, en multipliant les changements à échelle micro et macroéconomique. Pour cela, nous accompagnons toute la chaîne de valeur, des plus petites collectivités aux grandes entreprises, en passant par les choix quotidiens de millions d’individus.

A terme, nous aspirons à participer à la création de nouveaux indicateurs :  

• Pour nos décideurs politiques, des modèles économiques et des outils de mesure plus en phase avec les défis d’aujourd’hui.

• Pour les entreprises, des raisons d’être intégrant l’EIT, l’éco-conception, l’économie de la fonctionnalité et de la coopération.

• Pour les acteurs publics et privés, des modalités de production et de consommation plus circulaires et plus écoresponsables.

Nous avons tous notre part à jouer. Colibree souhaite, modestement, à apporter sa goutte d’eau pour aider à éteindre l’incendie.